Mon cher Bébert, mon chef, mon ami, Tu as été membre fondateur de l’Association des Agents de Police Municipales des Communes Genevoises, qui comptait en 1977 autant d’agents, que de membres pour 8 communes, c’est à dire onze, tous membre de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police. Une fois de plus, reconnaissance Fédérale, mais pas Cantonale. Au fil des années les effectifs ont augmenté et le nombre de communes aussi. Il faut que personne n’oublie, que tu as été le précurseur de la défense de notre corporation. Défense du Titre de « Police Municipale », port de l’arme, etc. Que d’années de lutte pour obtenir la reconnaissance de notre profession. C’est sous ma Présidence en 2009, que nous avons enfin obtenu une Loi et le titre de Police Municipale, tant mérité et tant attendu. Je me rappelle le plaisir que tu as eu de venir me féliciter et surtout de me dire, maintenant, il faut continuer… Que de souvenirs… Nous avions ensemble fait tant de choses. Et voilà que maintenant tu nous quittes. Nous avons mangé les repas que tu préparais cigare au bec, dont les cendres finissaient de temps en temps dans la marmite, en me regardant tu souriais et tu disais ça donne du goût ; nous avons partagé les soucis et les travaux quotidiens. Avec toi, nous avons partagé tant de projets et tant d’espoirs. Il y a tant de choses encore que nous aurions voulu faire ensemble. Mais cela semble s’arrêter aujourd’hui et ce n’est plus ensemble que nous allons réaliser ce que tu espérais. Nous voudrions nous souvenir de toi, continuer de travailler à tout ce que tu attendais, à tout ce que tu prévoyais. Comme un mur, la mort nous sépare de toi, comme le souffle du vent qui balaie les obstacles, notre amitié, notre affection et notre espérance s’en iront te rejoindre là où désormais tu nous attends près de Dieu. Chère Nelly, Chère Martine et Chère famille, bouleversés par cet événement poignant, nous prenons part à votre douleur et vous adressons nos plus sincères condoléances. Soyez assurés de toute notre amitié et de notre soutien. Adieu Bébert, adieu l’ami…
