Je viens de découvrir, ma chère Anne, que tu es partie rejoindre les anges…Avec une immense tristesse, je viens ici témoigner, car même si cela fait des années qu’on ne s’est pas vues, je me souviens de nos rires de jeunesse, de nos envies de refaire le monde, de nos partages intenses avec les louveteaux, de ta générosité à toute épreuve toutes ces années-là. Ton rire, ton rire est là à chacun des souvenirs qui me reviennent en mémoire. Je me souviens aussi de la joie que nous avons eue de nous revoir dans le cadre de nos professions il y a quelques années; tu avais gardé la même générosité, le même enthousiasme et le même don d’humanité dans ta profession que dans notre jeunesse.
Je ne savais rien de ton dernier combat, et là, je reste sans voix à l’idée que je ne te verrai plus. Mais il est certain que je ne t’oublierai pas. Comment peut-on oublier quelqu'un comme toi?
Les anges t’ont pris dans leurs bras, repose-toi… ils vont prendre soin de toi.
Von Catherine Werlen