Christiane Langenberger n’est plus.
Nous garderons d’elle l’image d’une personnalité intègre, engagée et ouverte aux débats d’idées.
Christiane Langenberger a été une figure marquante de notre famille politique. J’ai eu l’honneur de lui succéder au sein des instances dirigeantes du parti radical suisse, au titre de la représentation de la Suisse romande.
Elle avait repris les rênes de notre formation à un moment difficile, en faisant montre d’une solide détermination et d’un grand courage.
Le défi était de taille, puisqu’en accédant à la Présidence, en janvier 2003, elle dut assumer, au pied levé, la conduite des élections fédérales qui se déroulaient à l’automne.
Le parti radical-démocratique, comme son cousin libéral de l’époque, avec lequel d’ailleurs Christiane Langenberger entretenait d’excellentes relations, lui doivent beaucoup, en particulier les femmes.
La défense de la cause des femmes par Christiane Langenberger fut un exemple. Sans relâche, elle lutta pour des valeurs dépassant les calculs partisans, et œuvra à la réalisation de dossiers complexes telles que l’interruption volontaire de grossesse ou bien encore l’introduction d’une assurance maternité fédérale.
Au-delà des enjeux politiciens, elle sut tenir avec élégance son rang et incarner le féminisme moderne.
Christiane Langenberger laissera le souvenir d’une femme populaire et attachante ; d’une personnalité tolérante qui portait haut les couleurs radicales et les idéaux démocratiques.
A sa famille, à ses proches va notre sympathie émue.
Léonard Bender, ancien vice-président romand du parti radical-démocratique suisse
Von Léonard Bender