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Marcelle Brand-Bessard
Kondolenz 2🕯️
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3 Januar 2011
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15 April 2011
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31 Dezember 2011
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31 Dezember 2020
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  • Vor mehr als 4 Jahren

    Joli message a ta maman que j'ai bien connu et apprécier, ainsi que Paul. Je pense souvent à eux. Ils sont réunis les 4. Marcelle, André, Paul et Daniel soirée mémorable des joueurs de carte le jeudi soir. On pense fort a eux de là haut. Nicole Noverraz

    Von Nicole Noverraz
  • Vor mehr als 4 Jahren

    Il n'y a jamais de chagrin aussi grand, que celui qui accompagne le départ d'une Maman; il n'y a jamais de vide aussi vertigineux, que la vie qui doit s'écouler sans plus entendre ta voix, sans plus recevoir ton enveloppe de la semaine, tendrement ornée de collages pleins d'affection. Tu nous as élevés les 5, forcée à la rudesse et à l'élémentaire par l'injustice de ceux qui n'ont pas saisi la plus belle chance de leur vie qui est d'avoir eu pour épouse, la femme la plus extraordinaire qu'il nous a été donné à tous, de connaître et nous fûmes les plus chanceux, car tu nous as donné la vie. Irremplaçable, celui qui n'a pas su te respecter et accueillir ton grand coeur, pur, dévoué, doux, plein de prévenance, et qui en fait le terrain du jeu de la cruauté morale, n'aura d'ailleurs jamais pu te remplacer après en avoir essayé tant d'autres. Nous avons la plus belle chance, c'est de ne pouvoir, nous, te remplacer. Paul aura su lui à quel être extraordinaire son coeur confiait sa vie et il fut notre Papa. Avec lui, tu es montée un jour sur une moto et tu as voyagé, tu as pu vivre des choses formidables. Je me souviens de comment tu me disais qu'il t'a rencontrée et que quand tu lui as dit que tu avais 5 bouts de chou il t'a répondu: "viens, j'ai quelque chose à te montrer". Il t'a emmenée chez lui, a ouverte une porte, et un autre bout de chou dormait paisiblement dans son dodo. Grâce à ton courage et ta force, que tu as déployé à bout de bras et d'épuisement pour que nous ne manquions de rien, nous avons appris à nous dépêtrer de chaque situation. Nous sommes aptes, grâce à toi, à faire face au plus dur de la vie. Pas une semaine passait sans que chacun de nous soyons "au rapport", et nous étions finalement, une fois adulte et les grosses tourmentes passées, devenus enfin les enfants qui pour tout ou pour un petit rien, en appelle à leur Maman. Sans doute que c'est par ta force et ton courage que nous étions des gosses permanents, à rechercher ce réconfort et le conseil permanents, que tu distillais en prenant sur toi. Bien des femmes ont souffert, mais ton histoire est si dure, que de la raconter, l'interlocuteur reste incrédule ou croit. Paul avait su apporter son précieux renfort au système D de notre vie d'enfants et il n'y avait pas d'autre que lui...pas d'autre coeur qui correspondait à l'embrasure du tien. Quels êtres extraordinaires vous fûtes. Aux quatre coins de la Suisse, votre souvenir n'est que votre douceur, votre gentillesse, votre prévenance, la serviabilité de Paul, votre joie. Je ne connais personne, non, personne qui n'a de vous une parole à peine assombrie. Je pourrais te dire encore mille fois : "Maman, tu te souviens de ceci ou cela...?" et nous partions dans des crises de rires interminables. On passait en revue notre vie avec dérision, nous faisions régulièrement l'inventaire des surnoms, des mots que Paul inventait, et les vitz sur les "Ladicaque" te coupaient le souffle et trempaient tes yeux de rire. Et puis, Maman, tu n'attendais pas Noël ou nos anniversaires pour, tout au long de l'an, nous faire une tite surprise, que tu choisissais dans cette infinie prévenance, en correspondance avec le moment de vie de l'instant. Tu trouvais si bonnes les petites pâtes de l'épicerie du quartier, que tu m'en envoyais dans des colis, parce qu'il fallait vraiment que je goûte ça, comme tu disais. Alors quand tu y allais, dans tes petites forces, tu te chargeais du poids supplémentaire que tu re-transportais, avec tes petites forces, à la poste. Un livre...il faudrait un livre pour te décrire, quand bien même Maman, ne s'explique pas, elle se vit. Sache Mouetty, que tout va bien ici, que je suis bien, que j'ai trouvé la paix à ce que je fuyais et que là haut, tu n'as pas besoin d'emporter du souci pour moi. Que même si tu pensais qu'il y avait tel ou tel souci à se faire, jamais je n'aurai eu de plus belle chance que de vivre ici. Ici...où chaque jour tout me fait tant penser à toi et à la crise de fou-rire qu'on se serait prise; comme dans le 7 et le TSOL, tu t'souviens?

    Von Loupy di Loupy Schweickhardt