Je ne suis pas sur place en Suisse, raison pour laquelle j'ai appris tardivement mais avec consternation le décès de Roger de Diesbach, ancien rédacteur en chef de La Liberté. A sa famille et à toute la presse écrite romande, nous adressons nos profondes condoléances. Roger de Diesbach était un journaliste hors du commun des journalistes, un professionnel qui savait chercher l'information en dehors des sentiers battus. Comme Président de l'association des journalistes exilé.e.s en Suisse, je ne peux oublier un seul instant comment il cherchait à comprendre le mal africain par exemple. En 2002, sous sa houlette, La Liberté avait publié une série de témoigages de nombreux Africains vivant en Suisse. Vous comprendrez que dans un cadre journalistique où ce qui est géographiquement loin n'intéresse la presse (sauf s'il est lié à des intérêts miniers), nous ne pouvons que rendre hommage à Roger de Diesbach, désormais loin de nos yeux mais vivement présent dans coeurs. Sincères condoléances et vive la presse indépendante et libre, sur les traces de Roger de Diespach