J’ai eu le privilège de faire la connaissance d’Amina six mois avant son départ. Je ne l’ai vu qu’une seule fois, durant l’iftar qu’elle a organisé avec sa jeune fille Rania chez elles. Elle était pleine de vie, très active, ne savant par où commencer la cuisine. Elle était heureuse et bien souriante tout le temps. Elle nous a même parlé d’André Rieux, un violoniste qu’elle aimait bien. Depuis ce jour de cette rencontre, nous étions restées en contact durant ses derniers mois en Suisse via email. Elle était pour moi comme la lavande, forte même si fragile, tendre malgré les douleurs de la vie. Une année passe depuis son absence, et pourtant ses mots demeurent toujours un espoir pour toutes les personnes qu’elle a connu et aimé. Amina, la lavande libano-brésilienne, que ton âme soit paisible là où elle est, et veille sur nous…