Bernard Genier est parti et pour cause, il n a cessé d abuser de ses élèves des l âgé de 16 ans. Il a créer de nombreux traumatismes. C est mon cas. Tout le monde était au courant de la chose néanmoins il y a un prix Bernard Genier à la cité et Chessez etait son complice

<< Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre ! Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons ! Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre, Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons ! Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte ! Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau, Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau ! >>

Je n’apprends qu’aujourd’hui votre départ, avec stupeur et tristesse. Malgré plusieurs années sans vous revoir, j’avais une pensée pour vous à chaque roman commencé, à chaque passage à l'Evêché, à chaque ballade dans votre quartier ou près de la Cathédrale. En passant à côté de la Cinémathèque, je vous imaginais toujours en train de regarder un vieux film en noir et blanc. Et à chaque Nouvel An, j’avais une pensée particulière pour vous, “l’oublié de janvier”. Quand à mon tour je corrige les écrits de mes élèves, je me remémore tout ce que j’ai appris grâce à vous... Aujourd’hui je pense à ceux qui n’auront pas la chance de vous côtoyer, de partager votre humour et à qui vous ne transmettrez pas votre amour de la littérature. Où êtes-vous désormais? Moi je vous garde dans un coin de mon coeur et vous observe, assis sur une terrasse d’un petit village grec, buvant un vrai café et lisant le Monde....

Il aurait fallu que le temps suspende son vol et non que Bernard s'envole ainsi. Accepter sans comprendre, sans savoir. Pardonner et non juger, mais c'est difficile. Je vois de belles photographies de Bernard et je reste abasourdie et choquée. L'image a un goût de tristesse.

Bernard a décidé de s'en aller un 6 août, l'effet de la bombe... Je suis très attristée par sa disparition. C'est une vraie personalité, attachante, sémillante et tragique qui s'en va. La dernière pirouette n'était pas drôle. J'aurais encore voulu aller boire des coups (de verveine!) avec lui. En pensée avec sa famille et ses amis, nombreux.

Nous avons appris avec beaucoup de tristesse le décès de notre cher professeur de français. M. Genier nous a beaucoup appris. Son sens critique légendaire nous a permis de nous forger notre propre regard sur cette vallée de larmes. Bernard était un grand homme. Il est parti beaucoup trop tôt et a quitté ce monde pourri pour rejoindre les plus grands... Balzac, Baudelaire, Laclos ainsi que son ami Maurice (Béjart)... Un grand homme.

Oui, sincères condoléances, il fut mon professeur durant 3 ans au gymnase de la Cité. Je suis vraiment attristé de cet événement car c'était une personne attachante, intéressante et unique dans sa personnalité. Je ne ferai plus jamais une dissertation sans lever les yeux dans le cieux et tenir une pensée pour vous. Adieu