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Dernière condoléances

  • Il y a plus de 4 ans

    (suite)• IL a changé de poste une dernière fois à 55 ans, alors qu’il avait d’abord été refusé au profit d’un plus jeune candidat. Ce sera son dernier emploi, comme directeur financier de la ville de Carouge. Ce poste lui a beaucoup plu. Mon père aimait la famille: • Il pleure à la naissance de son fils, il a enfin son héritier. • Il est très proche de ses frères et de sa sœur (Jean-Pierre, Marc et Irène). Toutes les fêtes de famille doivent se faire au Bouchon où son frère Jean-Pierre travaille comme chef cuisinier. Mon père a aimé ma mère toute sa vie et elle le lui a bien rendu, ils viennent d’avoir 55 ans de mariage, ils se sont mariés le 21.12.1965 : • Elle lui dédicace leur faire-part de mariage avec ces mots : A celui que j’aime le plus au monde et qui partagera sa vie avec moi. • Mon pinson, ma chérie, voilà comment il l’appelait et ils avaient toujours beaucoup de gestes de tendresses qui nous ont donné aux enfants une très belle image du mariage. Mon père aimait les souvenirs : • IL voulait toujours prendre des photos : « Ça nous fera des souvenirs disait-il chaque fois » • C’est une des choses que la maladie lui a enlevé, lui qui aimait tellement les souvenirs. La dégénérescence frontotemporale est une forme de démence rare. Elle commence relativement tôt et s’installe insidieusement. Au départ le diagnostic est souvent faux et difficile à poser. Il n’y a pas de traitement, aucun espoir de guérison ou même de ralentir son évolution. Ce fût souvent très difficile pour nous de le voir se dégrader lentement mais irrémédiablement sur une durée de 13 à 14 ans. Nous avons toutefois toujours trouvé un moyen d’être avec lui par le toucher, par la musique ou par des activités. Nous avons continué à nous construire des souvenirs mais à son insu. Il avait sûrement quelques défauts mais nous les avons, nous aussi, oubliés. Merci papa Carole, le 12.01.2021

    De la part de Carole Eyholzer
  • Il y a plus de 4 ans

    Tout ce qu’il nous laisse: Mon père était avide d’apprendre: •La planche à voile avec son ami Czabi • La voile avec son fils • Le tennis avec sa femme. Combien de fois je l’ai entendue dire: «qu’est-ce qu’il m’énerve, il ne s’entraîne même pas et gagne contre moi!» • Le ski en famille à grande allure sur les pistes de Zermatt. Nous ne manquions ni les premiers télésièges ni les derniers. • L’italien pour les vacances, l’allemand et l’anglais pour le travail. • Il passait de nombreuses soirées à améliorer ses performances en informatique Mon père aimait voyager et découvrir le monde : • L’Italie ou l’Espagne parfois avec la famille Szabo ou la famille Baudin, leurs amis de jeunesse. L’Angleterre, la Grèce, la Yougoslavie et le Portugal où nous avions emmené Eun-Soo, mon amie Coréenne, qui vivait un temps chez nous. • Seul avec son épouse: la Turquie, l’Egypte, le Maroc, L’île Maurice avec Nouréza et son mari (l’amie mauricienne à ma maman), le Brésil, le Mexique, la Corée pour les jeux Olympiques, voyage organisé par les parents d’Eun-Soo. • Il préférait prendre les petites routes et traverser les villages typiques plutôt que les autoroutes pour rejoindre les plages connues. Mon père avait le goût de l’aventure: • Se décider la veille sur la destination et partir sans réserver pour les vacances d’été et se laisser guider par nos envies ou parfois par nos exposés à l’école primaire comme celui sur la Grèce antique. • Dormir sur la plage ou sur le ferry, planter la tente pour 2 nuits et repartir un peu plus loin. • En Italie, nous avions fait du camping sauvage au bord d’une plage, c’est là que nous avions connu la famille Martini, puis plus tard le curé du village et sa gouvernante d’un petit village près de Viterbo. Mon père était très généreux: Il pensait toujours aux petits salaires, aux moins chanceux. • Un petit pourboire, non pas question toujours un grand pourboire! • Il soutenait régulièrement de nombreuses associations. Mon père avait beaucoup d’empathie • Il prit un temps en charge une partie de mon loyer très élevé, pour que je puisse y rester un moment alors que mon ancien compagnon avait déserté sans laisser d’adresse • IL tentait tout pour trouver un appartement pas trop cher pour un proche. • IL nous consolait de nos défaites ou de nos peines avec de douces paroles. • Il s’occupait d’un de nos problèmes d’assurance ou de régler des différents avec les impôts. Mon père était téméraire: • IL n’hésitait pas à se battre avec la régie et à bloquer son loyer, afin de régler par la force un désaccord. • Il roulait des années avec une vieille voiture et seul le livret ETI lui garantissait de la ramener à bon port. Mon père était bon vivant: • Il n’aimait pas manquer un apéro, c’était la meilleure partie d’une réunion politique. • Mon frère et son ami Manu lui ont préparé une fête mémorable pour son départ à la retraite. La Caïpirinha coulait à flots et la Paella réconfortait les estomacs. Je me souviens bien de son ton très joyeux au téléphone lorsqu’il me raconta cette fête. • Il préférait à la cantine, un menu du jour et un verre de vin dans un bistrot Carougeois. Mon père était simple: • Il n’aimait pas les signes extérieurs de richesse, nos voitures étaient fonctionnelles et devaient durer très longtemps. • Si ma mère et moi n’avions pas insisté pour changer de salon, nous aurions toujours un mobilier des années 70 qui serait aujourd’hui d’ailleurs très vintage. • Il s’achetait des vêtements uniquement aux soldes et seulement car il y était pour son travail bien obligé. Mon père aimait l’humour: • Les jeux de mots et les contrepèteries, l’amusaient follement. Mon père adorait la musique: La musique classique, l’Opéra, Brassens, Nana Mouskouri et surtout Serge Lama. Mon père était un acharné du travail: • Le réveil sonnait très tôt le matin et la lumière du bureau s’éteignait très tard. • Ma grand-mère Bluette nous disait d’ailleurs, il faudra lui mettre un stylo dans son cercueil.

    De la part de Carole Eyholzer
  • Il y a plus de 4 ans

    Cher Patrick. Quel beau et bouleversant témoignage ! Ce 15 janvier je lis dans l’Omnibus la triste nouvelle! Habitant de la rue Davall j’ai bien connu Claude alors aux 2 Poissons et chez qui je me rendais après l’école, à l’époque Isidor était aux fourneaux ! Que de souvenirs remontent en mon cœur et je tiens à vous faire part de toute ma sympathie ainsi qu’à ses frères et sa sœur que j’ai aussi côtoyé à Orbe!

    De la part de LOUIS Perolini
  • Il y a plus de 4 ans

    Mon père, Claude, s’est libéré de son corps malade. …Tout est devenu si calme… la chaleur d’une douce lumière, je ressens l’amour, votre amour pour papa. Mais avant, il y a eu les ténèbres. Dans sa nuit, nous allumions des petites flammes, nous avons même réussi à faire des grands feux… Le visage de papa s’illuminait comme la lumière d’un phare… J’étais: Isidor, Aurélie… Bluette, Paul… Raymond, Pierrot … Jacqueline. Toutes celles et tous ceux qui t’accueillent et t’entourent aujourd’hui. J’étais aussi: Jean-Jean, Makys… André Baudin, Chabi Szabo… ton pote Manfred… Yannick. Qu’importe qui j’étais, ça te permettais de reprendre ton souffle. C’était le pouvoir que nous avions sur le mal, c’était notre devoir. Puis, ton visage se figeait et les ténèbres reprenaient le dessus… Ce qui a toujours été là: C’est Maman, proche aidante … proche soignante… proche aimante. Loyale à son époux. Ce qui a toujours été là: C’est ma sœur, Carol… proche aidante, proche aimante… proche aimante. Loyale à notre père. Et il y avait aussi vous… Sa famille, ses amis, toutes et tous proches aimants. Aujourd’hui tout est si calme, il y a tant d’amour. Nous avions un voilier familial nommé «Arcturus» je me souviens que lors des régates du Bol d’Or, il y a toujours la séquence émotion où l’on se sent particulièrement vivant. On appelle cela: Coups de tabac ou gros grain… Mon équipage a traversé ces dernières semaines une tempête d’une violence sans précèdent. … Nous sommes partis au LOF et l’émotion a tatoué mon visage… Le courage et la dignité de mes enfants, Océane et Yannick, l’amour de mon épouse, Sandra, m’ont bouleversés. Sur notre bateau, ça n’a jamais secoué aussi fort … alors l’équipage a serré les rangs et nous avons veillé les uns sur les autres en attendant que la tempête cesse. Le Cap rétabli, Arcturus a repris son allure direction la ville du bout du lac Léman… Comme toujours… les nuages noirs se sont déchirés et le beau fixe est revenu… … Tout est si calme … Quoique nous traversons comme épreuve, il y a une devise d’un village du bout du lac Léman, qui nous murmure, qui nous rassure: «POST TENEBRAS LUX» après les ténèbres, la lumière. Papa, je te remercie pour toutes les valeurs que tu m’as transmises. Mon père, tu es amour et lumière. Je t’aime. Ton fils, Patrick Raymond Eyholzer

    De la part de Patrick Eyholzer
  • Il y a plus de 4 ans

    Chère Carole, je suis de tout coeur avec toi et te présente ma sincère sympathie en ces instants si douloureux. Amicalement Raymonde Flotron

    De la part de RAYMONDE FLOTRON