Compagnon de cordée dans les années 70 tu es toujours resté dans ma mémoire... Jeunes grimpeurs du Salève, nous n'hésitions pas à parcourir ensemble les beaux itinéraires rocheux du moment (Verdon, Vercors, Calanques... etc). Extrêmement doué, un talent de grimpeur hors du commun, une discrétion sans faille et un petit sourire constant... Tu avais même accepté quelques sorties à ski avec moi, un terrain pourtant moins familier pour toi ! Ta passion de la grimpe est née au Salève, tu es tombé avec un bloc de rocher sur cette même montagne, la boucle est bouclée... Adieu l'Ami, repose en Paix !!!

Claude je n’arrive pas à imaginer: ne plus t’appeler en dernière minute le matin pour aller grimper ou crapahuter l’après-midi, tu étais toujours partant ! ne plus partir à l’aventure sur les falaises du Sud, ne plus être avec toi, le cul pendu dans des dévers d’enfer, desquels tu me "tractais" gentiment pour m'en sortir ! ne plus m’amuser à tirer sur la corde pour te freiner lorsque tu voulais à tout prix, tel un chien fou, dépasser cette cordée pour être toujours devant, vieux briscard ! ne plus avoir « radio nostalgie » en live quand tu m’assurais en chantonnant, ne plus être attendrie en te voyant si attentionné à ta belle Helen ne plus vivre ces discussions enflammées avec les potes et un bon verre de rouge à propos de tous les sujets possibles, avec ton inimitable accent du bled, ne plus recevoir tes chansons toutes fraichement pondues après chaque sortie ou pour chaque événement ces dernières années. Ma foi elles étaient souvent bien coquines, mais dévoilaient ta grande sensibilité, tu y ouvrais ton cœur avec une telle générosité, mon vieil ami ! Elles m’apportaient toujours un moment de rire si bienfaisant. Tu ne radoteras pas, sans chegnottes, avec tes vieux potes à l’EMS, lâcheur… Je n’arrive pas à imaginer que tu ne sois simplement plus avec nous ici ! Mais où était ton ange gardien ce samedi-là ? Je sais que tu es à présent dans la lumière, retrouvant tes amis déjà parti de l’autre côté, Là-haut, avec les gens que j’aime Quelle faisait du bien, ton amitié ! Continue à veiller sur moi de là-haut A bientôt mon ami Je transmets mon affection chaleureuse à la famille de Claude et à tous ses amis

La mer revient toujours au rivage Dans les blés mûrs, y'a des fleurs sauvages N'y pense plus, tu es de passage On the road again, again

Nul ne disparaît jamais quand l'amour guide le pas de ceux qui restent... Ce n'est qu un au revoir... Nous continuerons à courir les montagnes pour toi et avec toi....