C'est avec une profonde tristesse que j'ai pris connaissance du décès d'Edwige Faydi.
Issues de la même génération, nous nous sommes côtoyées au collège Marcel Chamontin, en Ardèche, ainsi qu'au lycée Alain Borne à Montélimar.
Tous ceux qui l'ont connue à cette époque ou même plus tard savent à quel point son intelligence était brillante et n'avait pour concurrence que sa grande gentillesse, celle-ci expliquant celle-là.
Aucun mot ni aucune anecdote ne saurait atténuer la douleur que cause le départ d'Edwige, que ce soit à sa famille ou à ses proches collaborateurs. Je mesure l'ampleur de leur chagrin à l'aune de ma propre peine.
Lorsque je visionne les photographies mises en ligne, la représentant ces dernières années et montrant aussi Noémie, sa petite fille, une chose me remplit cependant d'espoir.
Pour tous ceux ayant connu Edwige durant son enfance ou son adolescence, sa gentillesse était légendaire. Elle savait ne jamais se départir de son sourire, ce sourire qui illustrait si bien sa profonde générosité et qu'elle a su conserver en grandissant.
Edwige n'est plus. Pourtant de toute évidence, son sourire, image de sa grandeur intérieure est toujours là.Lorsque je regarde des photographies de sa fille et que je retrouve ce même sourire, je comprends que l'image d'Edwige s'en est allée mais que son âme, à travers son enfant, elle, est restée.
Rien ne saurait nous ramener cette mère, cette fille, cette soeur, cette amie ou ce médecin qui nous à si tragiquement été enlevé.
Pour ma part, je reste cependant convaincue que tant que Noémie sera parmi nous, sa mère ne sera jamais loin. Jamais loin de sa fille, jamais loin de nous.
Hugo écrivait : "Ne dites pas : mourir. Dites : naître. Croyez".
Croyons comme Edwige croyait.
Qu'une profonde et sincère pensée, amicale et pleine chaleur humaine, accompagne ses proches et plus encore sa petite fille.
Vous tous qui l'avez profondément aimée, veuillez accepter mes sincères condoléances.
De la part de Alexandra Bieglik