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24 août 2018
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Dernière condoléances

  • Il y a plus de 4 ans

    Enfant de Rolle, de ce pays, de ce Léman surtout, son père était pêcheur, Jean-Pierre LARPIN disait en 1974: « Trop souvent les gens regardent le lac pas plus loin que leur bouchon de radiateur et connaissent mal son identité culturelle ». C’est pour cela qu’il en a fait le tour en voilier, à bicyclette, en canot... aussi bien seul, en famille qu’avec ses amis. Traverser le Léman avec lui, c’était vivre l’histoire des lieux et des gens de ses rives. Il a aussi gravi tous les sommets voisins pour admirer la majesté de son lac. Pour transmettre cette passion au plus grand nombre, c’est dans au moins cinquante chroniques lémaniques parues dans le Journal d’Ouchy, dont il a été rédacteur, qu’il a témoigné, de 70 à 79, de ce qui a été selon lui, les "années folles du nautisme." Ces anecdotes aux allures de reportages, toujours bien documentées étaient tour à tour : Drôles « A force de rallonger les mâts jusqu’à les transformer en berclures arrive le moment où il faut s’expliquer avec les éléments, sinon ils cassent. » Caustiques « La brigade du lac a pris possession de l’impressionnante capitainerie dotée de moyens propres à faire pâlir la Royale Navy. » Engagées « Pourquoi ce ton critique, teinté de scepticisme, il s’agit de vivre à notre époque parbleu; de prendre conscience de la nouvelle dimension d’Ouchy ». C’était en 1974, sa prise de position en faveur de la création de La Nautique, que certains considéraient comme une folie des grandeurs inspirée des Genevois. » Plus tard, dans son livre, L’AIR DU LARGE, il décrit la vie oscherine de 1980 à 1991 toujours avec les mêmes expressions savoureuses. On y découvre tous ces personnages, du Conseiller fédéral au petit pêcheur, qui ont fait le Sauvetage, La Nana, la SDIO, les Pirates, la SNO. Jean-Pierre Larpin a fait ses classes à la Mercerie et à la Cité. II y a trouvé un bon copain, Jean-Pascal Delamuraz qu’il admirait pour son éloquence et sa détermination à devenir Président de la Confédération. Pour sa part, il préférait écrire pour partager, transmettre et ainsi servir les Lausannois et Oscherins qui lui ont tant appris. C’est au titre de secrétaire municipal adjoint et chef du Service des intérêts généraux qu’il a mis son talent au profit des Syndics Georges-André Chevallaz, Jean-Pascal Delamuraz, Paul-René Martin et Yvette Jaggi pendant plus de trente ans. Il a pourtant toujours refusé de rentrer en politique malgré de nombreuses sollicitations, gardant ainsi sa liberté de regarder vers le grand large, disait-il. La veille de son décès Jean-Pierre Larpin échangait avec son nouveau voisin de chambre au CHUV. Celui-ci se présente comme étant le fils d’un navigateur qui a souvent régaté avec lui dans la série des 6.5. Ils en parleront jusque fort tard dans la nuit. Le lendemain matin, notre ami bourgeois d’Ouchy, membre d’honneur de la Société des Petits-Pêcheurs, quittait famille, amis et rives du Léman. A bord de sa barque, il s’est peut-être souvenu du conseil qu’il donnait : « Si vous êtes dans la nuit, le brouillard, la contrainte, la dépendance, ne craigniez rien, la liberté est au cap 147. » Les navigateurs savent que depuis OUCHY le cap 147 est celui qui conduit soit au paradis soit en enfer ! Pour Jean-Pierre, le paradis parbleu. Ses amis d’Ouchy

    De la part de Société Nautique d'Ouchy
  • Il y a plus de 4 ans

    Jean-Pierre tu as été un précieux ami et Ouchy, La Nautique, le Curling te doivent beaucoup, MERCI, mes amitiés à la famille.

    De la part de Jean-Paul Bidaud