Chère Marie-Claude,
Je découvre avec tristesse que tu as pris l'envol: tu as rejoint le monde des invisibles. Je ne trouve aucun mot pour dire ma déception de ne t'avoir pas revu et d'avoir toujours remis à demain mon envie de t'appeler et de te parler. De la place de Vérité où tu te trouves, je suis sûr que tu comprends mon désarroi.
J'ai le souvenir de toi d'une collègue sensible, sincère et agréable. Nos chemins se sont croisés rarement après 1993; mais nous nous comportions comme si on s'était quitté la veille. La dernière fois, ce devait être au Grand-Saconnex où tu m'annonçais ton retour sur Genève. Je suis triste de n'avoir pas su et de découvrir à la lecture du journal.
Puisse l'Eternel donner la Force et le Courage à Ferenc et aux enfants auxquels je dis mes sincères condoléances.
Amicalement
Laurent
De la part de Laurent Jimaja