Cher Yves, Je suis honteux. Je viens d'apprendre ta disparition ce 9 mars... Je venais de t'envoyer un message le 1er en espérant te revoir aux "Chardonnay du monde". Je pourrais en vouloir de ne pas avoir été prévenu. Une amitié depuis plus de trente ans. Certaines années à se rencontrer une dizaine de fois. D'autres pas une fois, mais des coups de fil pour maintenir le lien et ces dernières années les courriels en plus. Les vies bien remplies, trop remplies parfois, sont ingrates envers ceux que l'on apprécie. Je n'oublierai jamais ta personne, depuis notre première rencontre lorsque j'étais journaliste spécialisé, dont mes 8 ans correspondant du Sillon Romand (Terre&Nature). Admis sommelier UDSF, tes encouragements et visites lorsque j'ai lancé mon restaurant gastronomique dans l'Ain, tes visites aussi sur mon lieu de travail à la cave Henri Maire ou dans le bar que je repris ensuite. Ton intérêt encore lorsque j'ai intégré le guide "Petit Futé" pour la Franche-Comté" et la Suisse. Les nombreux concours de vins et les 3ème mi-temps d'après, les retrouvailles à la maison, cette journée jurassienne avec Azelina Jaboulet-Verchère pour un livre,... Je te pleure Yves pour longtemps.