Florence a eu la gentillesse de m'appeller en ce début d'année (je crois que c'était le 5 janvier) pour me souhaiter une année meilleure que la précedente. Elle m'a parlé de l'aggravation de son état. Elle avait de la difficulté à articuler et on n'a pas parlé longtemps. J'ai eu la chance de pouvoir lui dire qu'elle avait une place spécial dans mon coeur; que j'ai apprécié sa personnalité et son caractère et que notre expérience d'immigrées et nos origines ont sûrement favorisé ce sentiment d'être proches que nous avions eu toutes les deux, dès le début de notre rencontre. Maintenant je sais qu'elle m'a appellé pour me dire au revoir et je me sens honorée et infiniment triste. Mes condoléances à Catherine, dont elle m'avait toujours parlé avec beaucoup de fierté; à moi aussi elle va me manquer.