A toi Olivier… qui fut bien plus que mon cousin… tu as été le frère que je n’ai pas eu… mes plus beaux souvenirs d’enfance c’est à toi que je les dois… Nos pic-nic de raisins secs, le choix cornélien des jouets qui étaient à prendre dans le bain… les biberons donnés avec tendresse aux agneaux… nos chevauchées à dos d’Obelix… le comptage précis des sugus… nos pataugeages à la buanderie avec nos pyjamas à pieds… puis l’adolescence est arrivée et tu as été celui qui m’a aidé à comprendre quelque choses aux maths qui me rendaient folle… tu tentais vainement de m’expliquer tes idées de bricolage en digne Mac Gyver que tu étais… et puis l’âge adulte et nos week-ends à refaire le monde dans ton petit appartement de Lausanne où le monde ne devenait peut-être pas plus beau mais en tous les cas bien plus rigolo une fois refait… On se dit qu’on a le temps… et puis un jour cet appel… le Monde s’arrête… et il n’y aura plus de souvenirs à se fabriquer… Ne pas être là pour ce dernier au-revoir, à cause de ma santé, est un chagrin sans nom… Bon vent pour ton dernier voyage et merci d’avoir été TOI !