A toi Olivier… qui fut bien plus que mon cousin… tu as été le frère que je n’ai pas eu… mes plus beaux souvenirs d’enfance c’est à toi que je les dois… Nos pic-nic de raisins secs, le choix cornélien des jouets qui étaient à prendre dans le bain… les biberons donnés avec tendresse aux agneaux… nos chevauchées à dos d’Obelix… le comptage précis des sugus… nos pataugeages à la buanderie avec nos pyjamas à pieds… puis l’adolescence est arrivée et tu as été celui qui m’a aidé à comprendre quelque choses aux maths qui me rendaient folle… tu tentais vainement de m’expliquer tes idées de bricolage en digne Mac Gyver que tu étais… et puis l’âge adulte et nos week-ends à refaire le monde dans ton petit appartement de Lausanne où le monde ne devenait peut-être pas plus beau mais en tous les cas bien plus rigolo une fois refait… On se dit qu’on a le temps… et puis un jour cet appel… le Monde s’arrête… et il n’y aura plus de souvenirs à se fabriquer… Ne pas être là pour ce dernier au-revoir, à cause de ma santé, est un chagrin sans nom… Bon vent pour ton dernier voyage et merci d’avoir été TOI !

Olivier a été un collègue, un responsable. Une amitié c'est peu à peu construite de nos échanges. De nombreux souvenirs, principalement agréables, agrémenterons notre mémoire et nous permettrons de conserver cette image d'Olivier qui faisait de lui une personne entière, appréciable et appréciée. Je n'ose prétendre connaître la peine que vous pouvez ressentir mais vous prie d'accepter le peu de soutien que je pourrais vous apporter. Je m'associe à votre peine et vous présente mes sincères condoléances pour la douleur occasionnée par son départ.

Chers parents, Chers proches, Damien m'a prévenue du décès d'Olivier et cette triste nouvelle m'a profondément touchée... Depuis que nous nous sommes rencontrés enfants à la Barboleuse lorsqu'il était chez les Cavin et que nous venions en vacances au chalet d'à côté, nos chemins n'ont cessé de se croiser, et ce depuis une trentaine d'années... Il venait régulièrement nous voir au chalet, été comme hiver, il était venu passer des week-end chez moi à Bruxelles, nous étions allés naviguer sur le Léman avec ses amis ou au Festival de Montreux... même à la Primo Cup nous étions arrivés à nous retrouver lorsque je travaillais pour le Yacht Club de Monaco. Depuis notre adolescence jusqu'à aujourd'hui nous n'avons cessé de nous écrire, de longues lettres, puis des mails... autant de souvenirs qui remontent aujourd'hui à la surface. Pas plus tard qu'il y a un mois, lorsque nous skiions à Villars, je racontais à mes enfants le jour où il était venus nous rechercher aux Diablerets avec sa Land Rover parce que nous avions raté la liaison et que nous avions fait une fête mémorable chez ses parents à Antagnes ce soir-là.... mes amis d'université et ma sœur avec qui j'étais s'en souviennent encore ! Je vous adresse toutes mes condoléances et serai avec vous en pensées ce 1er avril pour l'accompagner. Affectueusement, Elena KREMER (Belgique) "Je suis debout au bord de la plage. Un voilier passe dans la brise du matin, et part vers l'océan. Il est la beauté, il est la vie. Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon. Quelqu'un à mon côté dit : « il est parti !» Parti vers où ? Parti de mon regard, c'est tout ! Son mât est toujours aussi haut, sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine. Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui. Et juste au moment où quelqu'un prés de moi dit : «il est parti !» il en est d'autres qui le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux s'exclament avec joie : «Le voilà !» C'est ça la mort ! Il n'y a pas de morts. Il y a des vivants sur les deux rives." Poème de William Blake